Conférence Forum EnerGaïa 2024 : Agrivoltaïsme quel modèle acceptable ? - PV Solaire Énergie

Conférence Forum EnerGaïa 2024 : Agrivoltaïsme quel modèle acceptable ?

Le décret sur l’agrivoltaïsme : un cadre réglementaire pour l’intégration du photovoltaïque en agriculture

Le décret n° 2024-318 du 8 avril 2024 établit les conditions d’implantation des panneaux photovoltaïques sur les surfaces agricoles, en précisant notamment le taux de couverture maximal et la perte de rendement agricole acceptable. Ce texte définit l’agrivoltaïsme en plaçant l’exploitation agricole au centre des préoccupations.

Définition et cadre réglementaire de l’agrivoltaïsme

L’agrivoltaïsme se caractérise par la combinaison sur une même parcelle de la production agricole et de l’énergie photovoltaïque, avec pour objectif de créer une synergie bénéfique entre les deux activités. Le décret fixe un taux de couverture maximal de 40 % de la surface agricole par les panneaux solaires, afin de garantir que l’activité agricole demeure prédominante.

État des lieux des installations agrivoltaïques en grandes cultures

Actuellement, une dizaine d’installations agrivoltaïques sont recensées dans les grandes cultures en France. Les impacts de ces installations sur les rendements agricoles et la production énergétique sont en cours d’évaluation. Des études préliminaires indiquent que, dans certains cas, les rendements agricoles peuvent augmenter de plus de 40 % grâce à l’ombrage partiel fourni par les panneaux, qui protège les cultures des conditions climatiques extrêmes.

Premiers retours d’expérience et perspectives

Les premiers retours d’expérience suggèrent que l’agrivoltaïsme peut offrir un gain énergétique significatif tout en maintenant, voire en améliorant, la production agricole. Cependant, la performance énergétique optimale du système photovoltaïque doit être compatible avec une production agricole normale, ce qui nécessite une conception adaptée des installations.

Impact du décret sur le développement de l’agrivoltaïsme

Le décret d’avril 2024 vise à encadrer le développement de l’agrivoltaïsme en France, en définissant des critères précis pour les projets futurs. Il précise les conditions de mise en place des projets agrivoltaïques et du photovoltaïque au sol sur terrains naturels, agricoles et forestiers.

Nouvelles perspectives pour l’agrivoltaïsme

Avec ce cadre réglementaire, de nouvelles perspectives s’ouvrent pour l’agrivoltaïsme, notamment en termes de diversification des revenus pour les agriculteurs et de contribution à la transition énergétique. Toutefois, il est essentiel de poursuivre les recherches pour optimiser les synergies entre production agricole et production énergétique, et d’assurer une mise en œuvre respectueuse de l’environnement et de la biodiversité.

Intervenants clés dans le domaine de l’agrivoltaïsme

  • Olivier Dauger : co-président de France Agrivoltaïsme et administrateur à la FNSEA, il joue un rôle central dans la promotion et le développement de l’agrivoltaïsme en France.
  • Christian Dupraz : chercheur à l’INRAE, il contribue par ses travaux à l’évaluation des impacts et des bénéfices potentiels de l’agrivoltaïsme sur les systèmes agricoles.
  • Cécile Magherini : directrice générale de SUN’AGRI, elle est impliquée dans la mise en œuvre de solutions agrivoltaïques innovantes.
  • Michel Gioria : délégué général de France Renouvelables, il participe activement aux discussions sur les énergies renouvelables, y compris l’agrivoltaïsme.

Ces experts apportent des perspectives variées et complémentaires sur l’avenir de l’agrivoltaïsme en France.

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