Pourquoi la voiture électrique est bonne pour le climat – Auteur : Cédric Philibert – Date de parution : 21/03/2024 – Collection : Essais – 208 pages – 20,00 € TTC
Pour préserver le climat et la santé des populations, l’Union européenne a décidé d’interdire le moteur thermique pour les voitures neuves en 2035. Depuis, la bataille fait rage. Au-delà des campagnes de désinformation qui polluent le débat, les questions sont nombreuses et légitimes. La voiture électrique est-elle réellement écolo ? Sera-t-elle abordable pour le plus grand nombre ou réservée aux riches ? Pourra-t-on encore partir en vacances en famille ? Y aura-t-il des bornes et de l’électricité pour tout le monde ? Les constructeurs européens sont-ils menacés par l’industrie automobile chinoise ? Et les poids lourds, pourra-t-on les électrifier aussi ? Cédric Philibert répond ici à toutes ces questions.
Il montre que le bilan CO2 des véhicules électriques, lié au déploiement des énergies renouvelables, est bien meilleur qu’annoncé, qu’on n’est pas près d’épuiser les métaux entrant dans la fabrication des batteries et que l’industrie européenne, au milieu du gué, perdra tout si elle recule devant le passage à l’électricité, inéluctable. Bien sûr, la mobilité, c’est plus que la voiture : il faut aussi davantage de transports en commun, de vélo, de fret ferroviaire… Mais la voiture électrique est indispensable à la réduction des gaz à effet de serre, de la pollution atmosphérique et de notre dépendance au pétrole importé. Oui, elle est bonne pour le climat ! Un expert de l’énergie et du climat examine et bat en brèche les nombreuses critiques adressées aux véhicules électriques. Il montre la nécessité de l’électrification des voitures et des poids lourds pour lutter efficacement contre le dérèglement climatique. Un livre en partenariat avec l’Institut Veblen pour les réformes économiques.
Cédric Philibert est chercheur associé à l’Institut français des relations internationales (Ifri). Il a travaillé pendant vingt ans à l’Agence internationale de l’énergie (AIE). En 2023, il a publié Éoliennes, pourquoi tant de haine ? (Les Petits Matins/Institut Veblen).
Sans transition. Une nouvelle histoire de l’énergie – Auteur : Jean-Baptiste Fressoz – Essais Écocène – Date de parution 12/01/2024 – 24.00 € TTC – 416 pages
Voici une histoire radicalement nouvelle de l’énergie qui montre l’étrangeté fondamentale de la notion de transition. Elle explique comment matières et énergies sont reliées entre elles, croissent ensemble, s’accumulent et s’empilent les unes sur les autres. Pourquoi la notion de transition énergétique s’est-elle alors imposée ? Comment ce futur sans passé est-il devenu, à partir des années 1970, celui des gouvernements, des entreprises et des experts, bref, le futur des gens raisonnables ?
L’enjeu est fondamental car les liens entre énergies expliquent à la fois leur permanence sur le très long terme, ainsi que les obstacles titanesques qui se dressent sur le chemin de la décarbonation.
Jean-Baptiste Fressoz est un historien des sciences, des techniques et de l’environnement. Après avoir été maître de conférence à l’Imperial College de Londres, il est maintenant chercheur au CNRS, enseignant à l’EHESS et à l’École des ponts et chaussées. Il a déjà publié au Seuil L’Apocalypse joyeuse, Les Révoltes du ciel (avec Fabien Locher), et L’Événement anthropocène (avec Christophe Bonneuil).
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