Publication mercredi 10 juillet, sur le site web de la Commission Européenne du Plan National intégré Energie-Climat (PNEC). Ce texte, très attendu, est enfin disponible et les principaux passages relatifs au photovoltaïque sont reproduits ci-dessous :
Pour le photovoltaïque :
• Porter le rythme de développement du solaire à au moins 5,5 GW/an en visant 7 GW/an, donnée que nous retenons dans notre scénario central.
• Travailler à une répartition équilibrée du photovoltaïque entre grandes toitures photovoltaïques, centrales aux sols et résidentiel, en tenant compte notamment des coûts potentiellement plus élevés de certaines technologies et de la nécessité de mobiliser au maximum les terrains délaissés et anthropisés tout en exploitant le potentiel de l’agrivoltaïsme. Le travail de planification des énergies renouvelables issu de la loi APER devra être l’occasion de préciser la répartition des centrales au sol entre les différents types de terrain mobilisables.
• Accompagner l’émergence des projets agrivoltaïques à la suite de la mise en place récente du cadre règlementaire de l’agrivoltaïsme en application de l’article 54 de la loi d’accélération pour les énergies renouvelables et continuer d’encourager son développement.
Pour le photovoltaïque :
La puissance du parc solaire photovoltaïque atteint 20 GW à la fin de l’année 2023. Au cours de l’année 2023, 3.2 GW supplémentaires ont été raccordés, contre 2.7 GW au cours de la même période de 2022.
Un groupe de travail associant l’ensemble des filières du renouvelable est également chargé de formuler des propositions pour la réindustrialisation de la production renouvelable. Des pactes de filières, à l’image du pacte éolien en mer, doivent ainsi être concrétisés prochainement, notamment sur le photovoltaïque, l’éolien terrestre, et les industries de réseau.
Le photovoltaïque :
Les programmes de recherche se poursuivent avec un objectif fixé par le président de la République de 100 GW installés à l’horizon 2050. L’enjeu est d’industrialiser la production sur le sol européen. Plusieurs projets de gigafactories innovantes sont actuellement soutenus par la France et sont déposés à l’innovation fund.
EnR électriques
Étant donné la dynamique passée et les installations en cours de raccordement au réseau, il est possible de s’attendre à ce que l’installation de nouvelles capacités d’énergies renouvelables électriques en 2024 se fasse au moins au même rythme qu’en 2023. Il y aura donc, en 2024, environ 1 219 MW de nouvelles capacités d’éolien terrestre, et 3 200 MW de nouvelles capacités de photovoltaïque.
En supposant des facteurs de charge respectifs de 23 %, et 14 %, il est donc possible de prévoir au moins 6,4 TWh de production d’électricité renouvelable supplémentaire en 2024 grâce à ces nouvelles capacités.
« Technologies Avancées des Systèmes Energétiques » (TASE) vise à favoriser le développement d’une filière française des nouvelles technologies de l’énergie, capable de répondre à une demande globale actuelle et future de développement croissant des énergies renouvelables, et de l’électrification des usages. La stratégie identifie trois secteurs prioritaires : le photovoltaïque, l’éolien flottant et les réseaux énergétiques.
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