À compter du 1er novembre 2025, le dispositif des heures creuses connaît une évolution majeure en France. La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a acté dans sa délibération tarifaire TURPE 7 une refonte progressive de ces plages horaires pour mieux les aligner sur les besoins du réseau électrique et les caractéristiques du mix énergétique national.
La nouvelle organisation des heures creuses répartit désormais ces périodes entre la nuit et l’après-midi (11h-17h), correspondant aux pics de production photovoltaïque. Cette décision historique témoigne de la maturité atteinte par l’énergie solaire dans le paysage énergétique français. Comme le souligne le rapport de la CRE, cette mesure s’inscrit dans une stratégie globale d’optimisation des réseaux électriques face au développement des énergies renouvelables.
Contrairement aux idées reçues, l’énergie solaire photovoltaïque affiche aujourd’hui une compétitivité économique incontestable. Les critiques concernant son coût supposé élevé ne résistent pas à l’analyse des données actuelles du marché. Selon l’Agence internationale de l’énergie, le solaire représente désormais l’une des sources d’électricité les moins chères dans de nombreuses régions du monde, y compris en Europe.
Le développement à grande échelle de l’énergie solaire profite directement aux consommateurs, particulièrement aux foyers les plus modestes. André Joffre, président de Tecsol, explique : « Le passage des heures creuses dans l’après-midi est la première traduction du solaire compétitif qui contribue à faire baisser les prix du kWh ».
La nouvelle répartition des heures creuses permet aux ménages et aux entreprises de réaliser d’importantes économies en adaptant leur consommation aux périodes de forte production photovoltaïque. Entre 11h et 17h, l’énergie solaire abondante fait baisser significativement les prix sur les marchés de gros.
Plusieurs distributeurs innovent déjà en proposant des offres adaptées à cette nouvelle réalité. Certains réfléchissent à une modulation des tarifs selon les saisons, tandis que d’autres, comme Engie, expérimentent des heures gratuites en après-midi. Ces dispositifs représentent une économie tangible pour les consommateurs qui parviennent à déplacer leurs usages énergivores vers ces créneaux horaires.
Cette évolution des heures creuses n’est qu’un premier pas. La massification du solaire, couplée au développement des solutions de stockage, promet de renforcer la concurrence et de maintenir la baisse des tarifs électriques. André Joffre insiste : « Plus de solaire, ce sont des tarifs toujours plus bas pour le consommateur. Il faut continuer à installer du solaire pour disposer demain d’une électricité compétitive et décarbonée ».
Pendant la crise énergétique récente, ce sont bien les énergies renouvelables qui ont permis de financer en partie le bouclier tarifaire. Le rapport de l’ADEME confirme que le développement accéléré du solaire contribue à stabiliser les prix sur le long terme tout en assurant la sécurité d’approvisionnement.
L’association FUTUR, qui fédère consommateurs particuliers, entreprises et collectivités favorables au développement de l’énergie solaire, appelle à soutenir la pétition « Pour le droit de produire et de consommer une électricité renouvelable – Oui à la liberté énergétique » disponible sur le site de l’Assemblée nationale. Cette initiative souligne l’importance d’une implication citoyenne dans la définition de notre avenir énergétique.

Engagée pour la transition énergétique, je me consacre à l’exploration des opportunités offertes par l’énergie solaire et à son évolution. J’accompagne les professionnels du secteur et favorise les collaborations pour accélérer l’adoption de solutions durables et innovantes.
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