L’énergie solaire est en plein essor dans le secteur résidentiel, et les résidences locatives ne sont pas en reste. Face aux préoccupations croissantes pour la réduction des coûts et la transition écologique, investir dans des installations solaires pour alimenter les communs d’une résidence est une solution pertinente. Cet article propose une étude de cas sur une résidence locative ayant réussi à couvrir 100 % de ses besoins énergétiques pour les parties communes, permettant ainsi de se passer d’un compteur électrique et d’un abonnement au réseau.
En France, les installations solaires se développent à grande vitesse, favorisées par des aides et incitations financières ainsi que par une baisse des coûts des équipements. Dans le secteur locatif collectif, les installations solaires destinées aux communs sont une opportunité d’autonomie énergétique. Cette approche permet aux propriétaires et aux locataires de bénéficier de factures réduites, tout en augmentant l’attractivité de la résidence.
Dans cette résidence, les propriétaires ont décidé de rendre autonomes les parties communes, afin de réduire à zéro la dépendance aux fournisseurs d’énergie et de se passer entièrement d’un compteur et d’un abonnement au réseau. Ce choix repose sur une installation solaire qui alimente en continu les équipements collectifs (éclairage, ventilation, etc.) sans recours au réseau traditionnel.
Les principaux objectifs du projet sont :
Pour atteindre ces objectifs, une installation solaire complète a été mise en place, comprenant :
Cette configuration permet une autonomie totale en électricité pour les parties communes de la résidence. Le coût du projet est estimé à environ 25 000 €, avec un retour sur investissement projeté à 7 ans grâce à l’économie réalisée sur les charges d’électricité.
Les bénéfices de cette installation solaire autonome sont multiples :
Depuis la mise en service, les résultats montrent que l’installation couvre l’intégralité des besoins en électricité des parties communes. Les batteries assurent une autonomie de plusieurs jours, permettant de maintenir les équipements essentiels en marche même par mauvais temps. En période estivale, les panneaux produisent même un excédent d’énergie, qui pourrait être utilisé pour d’autres usages ou envisagé pour une extension future du système.
Cette étude de cas démontre que les installations solaires résidentielles peuvent désormais atteindre un niveau d’autonomie totale, même dans des résidences collectives. En adoptant une solution solaire autonome, les propriétaires bénéficient d’une réduction immédiate des coûts et d’une meilleure valorisation de leurs biens, tout en contribuant à la transition énergétique. À terme, ce type de projet pourrait devenir une référence pour le secteur immobilier résidentiel, notamment pour les nouvelles constructions.
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