Comprendre et optimiser la consommation électrique de votre maison

La consommation électrique d’une maison, hors chauffage, climatisation et chauffe-eau électrique, se compose généralement de deux parties : une partie variable liée à l’utilisation ponctuelle d’appareils électroménagers, et une consommation de base, souvent appelée « bruit de fond », correspondant aux appareils en fonctionnement continu.

Consommation de base : le « bruit de fond »

Cette consommation stable, généralement comprise entre 200 et 400 watts selon les foyers, est due aux appareils qui restent actifs en permanence, même en votre absence ou pendant les vacances. Il s’agit notamment du réfrigérateur, du congélateur, de la ventilation mécanique contrôlée (VMC), de la box internet, des appareils en charge ou en veille, des réveils, etc. Cette consommation continue peut représenter une part significative de votre facture d’électricité.

Pour mieux comprendre la consommation de ces divers appareils, vous pouvez consulter le site de l’ADEME : https://agirpourlatransition.ademe.fr/particuliers/

Réduire les coûts grâce à l’autoconsommation photovoltaïque

Pour diminuer vos dépenses électriques tout en contribuant à la protection de l’environnement, il est envisageable de produire vous-même une partie de l’électricité nécessaire à ces consommations, notamment en journée, grâce à l’installation de panneaux photovoltaïques.

Une installation photovoltaïque en autoconsommation injecte directement l’énergie produite au niveau du tableau électrique de votre habitation, en aval du disjoncteur et du compteur de consommation. L’énergie ainsi fournie est directement utilisée par vos appareils électriques, réduisant d’autant votre prélèvement sur le réseau public.

Lorsque l’installation ne produit pas (par exemple, la nuit) ou pas suffisamment (durant certaines périodes de la journée), vos appareils puisent le complément d’énergie nécessaire via le compteur de consommation, comme c’est le cas actuellement. L’objectif de l’autoconsommation n’est pas de vous rendre autonome ni de vous déconnecter du réseau de distribution, mais de couvrir une partie de vos consommations journalières avec une énergie renouvelable, potentiellement à un coût inférieur à celui de votre fournisseur d’électricité.

Évolution de la réglementation en faveur de l’autoconsommation

Depuis 2016, la réglementation française a évolué pour encourager l’autoconsommation, qui est désormais le mode de raccordement majoritaire des nouvelles installations photovoltaïques. Des mesures incitatives, telles que des aides financières à l’installation et des tarifs avantageux pour la vente des surplus, favorisent ce mode de consommation.

Il est également possible, si vous disposez déjà d’une installation photovoltaïque dédiée à la vente totale de la production à EDF Obligation d’Achat (EDF-OA), d’ajouter une installation d’autoconsommation. Les deux installations resteront indépendantes, sans lien entre elles, tant sur le plan technique que réglementaire.

Pour plus d’informations sur les démarches et les aides disponibles, consultez le site de l’ADEME : https://agirpourlatransition.ademe.fr/particuliers/

Aurélie CHAPUIS

Engagée pour la transition énergétique, je me consacre à l’exploration des opportunités offertes par l’énergie solaire et à son évolution. J’accompagne les professionnels du secteur et favorise les collaborations pour accélérer l’adoption de solutions durables et innovantes.