Implanter une centrale photovoltaïque sur une installation de stockage de déchets non dangereux (ISDND) offre la double opportunité de produire de l’énergie renouvelable et de valoriser un terrain sans artificialiser les sols. A ce titre justement, Elcimaï Environnement accompagne le SYDOM de l’Aveyron dans l’implantation d’un parc photovoltaïque sur une ISDND.
Pour l’accompagner dans ce projet de revalorisation d’un site dégradé, le Syndicat Départemental des Ordures Ménagères de l’Aveyron (SYDOM), en partenariat avec la commune de Villefranche-de-Rouergue, a choisi de faire confiance à Elcimaï Environnement. Située sur la commune de Villefranche-de-Rouergue (12), l’ISDND de Solozard a été exploitée en régie par le SYDOM jusqu’en décembre 2018. Depuis le 1er janvier 2019, le site a basculé en période de post-exploitation et plus aucun déchet n’y est réceptionné.
Valoriser un terrain à moindre enjeu foncier
Dans le but de valoriser ces parcelles foncières non utilisées, la commune et le SYDOM ont décidé d’y implanter une centrale photovoltaïque au sol. Le montage retenu prévoit que la réalisation ainsi que l’exploitation de la centrale soient confiées à un opérateur privé, au moyen d’une convention d’occupation du domaine public. Les deux collectivités partenaires ont chargé Elcimaï Environnement d’une mission d’Assistance Technique à Maîtrise d’Ouvrage afin de les accompagner sur le plan technique pour la sélection de l’opérateur et la phase de contractualisation avec celui-ci. La mission comprenait :
« Une telle opération présente de nombreux intérêts, explique Victor Ducret d’Elcimaï Environnement. En plus de favoriser la production d’énergie renouvelable, elle permet de valoriser un terrain à moindre enjeu foncier, sans non plus artificialiser les sols puisque les fondations sont superficielles. »
6 800 MWh par an
À terme, la centrale (5 hectares de surface photovoltaïque utile soit environ 5 MWc) permettra une production énergétique de 6 800 MWh par an, soit l’équivalent des consommations annuelles de plus de 1 300 foyers villefranchois, l’électricité étant réinjectée dans le réseau. En l’occurrence, les équipes d’Elcimaï Environnement ont pointé que raccorder une telle puissance impliquera de forts enjeux techniques qui n’avaient pas été initialement identifiés par le client. Ce type de projet illustre véritablement le rôle central des réseaux électriques dans le développement de la production d’électricité renouvelable décentralisée.
Le projet, porté par l’opérateur retenu (Urbasolar), entre désormais dans sa phase de développement pour une durée d’environ 3 ans, en vue du dimensionnement final et de l’obtention des autorisations (raccordement, permis, étude d’impact), avant que les travaux ne démarrent. La centrale devrait injecter ses premiers kWh sur le réseau public d’ici 4 ans.
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