« Alliance de Bordeaux pour l'énergie solaire » : une vingtaine d'acteurs publics et privés s'engagent - PV SOLAIRE ÉNERGIE

« Alliance de Bordeaux pour l’énergie solaire » : une vingtaine d’acteurs publics et privés s’engagent



Quatre ans après avoir décrété « l’urgence climatique », le maire écologiste de Bordeaux Pierre Hurmic a lancé, ce mardi 11 juin, « l’Alliance pour le solaire ». Un engagement collectif visant à développer le photovoltaïque « partout, partout où c’est possible ».

« Propriétaires de fonciers, entreprises, collectivités, institutions, nous faisons le choix de faire front contre l’urgence climatique ». Lancé sous l’égide du maire écologiste Pierre Hurmic, cette « Alliance de Bordeaux pour l’énergie solaire » voit le jour au Parc Lescure, l’espace sportif de Bordeaux dont les terrains de tennis seront bientôt recouvert d’une ombrière photovoltaïque.

« Cet engagement collectif visant à développer le photovoltaïque partout où c’est possible » a été cosigné par Christine Bost, la présidente de la métropole, Jean-Luc Gleyze, le président du département de la Gironde et Alain Rousset, le président de la région Nouvelle-Aquitaine, mais aussi par vingt acteurs publics et privés (Banque des territoires, EPA Bordeaux Euratlantique, Grand Port Maritime, CCI, Médef, bailleurs sociaux Domofrance, Gironde Habitat, Carrefour Caudéran, Hypermarché Auchan Lac, La Poste, SNCF).

Objectif d’ici 2026 à Bordeaux : 60.000m2 de panneaux solaires sur les bâtiments municipaux

Avec cette Alliance solaire dénuée de financement propre, la mairie espère proposer « un pouvoir d’exemple et la métropole, un savoir d’ingénierie. Notre rôle est d’accompagner et d’aider », déclare le maire Pierre Hurmic, qui inaugurait, une semaine auparavant, l’école des Aubiers dont le toit est recouvert de panneaux solaires. « La mairie de Caudéran aura elle bientôt des ardoises photovoltaïques ». Autre projet XXL : recouvrir tout ou partie des 27.000m2 du toit de la base sous-marine (les résultats de l’appel à manifestation d’intérêt sont attendus d’ici le début de l’été).

Sur le projet de rocade solaire, « nous le mettrons en œuvre tôt ou tard », assure Pierre Hurmic. Envisagée dans un premier temps sur le boulevard Aliénor d’Aquitaine, l’expérimentation d’ombrières photovoltaïques au-dessus de la circulation devrait finalement se faire sur le cours Jules Ladoumègue, axe qui longe le parc des Expositions jusqu’au Matmut Atlantique. « Sur le toit des mairies, des écoles, des crèches, des gymnases, les musées, partout, partout où c’est possible, nous tâchons d’utiliser chaque mètre carré solarisable », ajoute le maire de Bordeaux.

L’énergie solaire qui permet des économies au CHU et à l’Université

Parmi les signataires de l’Alliance solaire figure notamment Alexis Thomas, le directeur par intérim du CHU de Bordeaux. « On a déjà des panneaux solaires sur le Centre Henri Choussat, l’Hôpital Xavier Arnozan, à Pessac, qui nous permet de chauffer l’eau du bâtiment, et nous avons aussi de l’éclairage photovoltaïque sur le site de Haut-Lévêque et on projette également des ombrières solaires sur nos parkings comme le prévoit la règlementation. »

A l’université de Bordeaux, les premiers panneaux solaires ont été posés en 2018. Six ans plus tard, le campus compte 10.000m2 de photovoltaïque et porte l’objectif d’en avoir 3 ha dans cinq ans. « Nous consommons 100 GW/an, soit l’équivalent d’une petite ville ou d’une ville moyenne, notre facture énergétique sur une université comme la nôtre, c’est 20 millions d’euros ! Donc forcément, la question du photovoltaïque est au cœur de nos enjeux », explique Frédéric Bos, vice-président de l’université de Bordeaux en charge du patrimoine immobilier.

Pour Jean-Luc Gleyze, cette Alliance solaire « est la démonstration qu’une ville, une métropole, un département et une région peuvent ensemble investir dans leurs équipements, à travers d’un certain nombre d’actions publiques, pour développer l’énergie solaire, qui est gratuite et présente, quasiment en permanence. Et ça permet aux habitants de réduire leurs factures, c’est le cas d’un bailleur social comme Gironde Habitat qui a équipé 5.000 logements, soit avec du solaire thermique ou avec des panneaux photovoltaïques, et qui permet la réduction du montant des factures. »

francebleu.fr

    

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