La Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC) a dévoilé les résultats de la onzième période de l’appel d’offres « PPE2 PV Bâtiment », désignant 129 lauréats pour le développement de nouvelles installations photovoltaïques sur bâtiment. Cette attribution représente une capacité totale de 300,9 MWc, dépassant légèrement l’objectif initial fixé à 300 MWc. Ce succès témoigne de la dynamique soutenue du secteur solaire en France et de son rôle essentiel dans la transition énergétique du pays.
L’appel d’offres PPE2 PV Bâtiment s’inscrit dans le cadre de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), qui définit la stratégie énergétique de la France pour les années à venir. Piloté par le ministère de la Transition écologique, cet appel d’offres vise à accélérer le déploiement de l’énergie solaire photovoltaïque sur les bâtiments, qu’ils soient industriels, commerciaux, agricoles ou résidentiels. L’objectif est de diversifier les sources de production d’électricité, de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de renforcer l’autonomie énergétique nationale. Pour en savoir plus sur la politique énergétique française, consultez le site du ministère de la Transition écologique.
La onzième période de cet appel d’offres a enregistré un taux de réussite remarquable, avec 129 projets retenus sur l’ensemble des candidatures. La capacité totale attribuée de 300,9 MWc dépasse légèrement le plafond initial de 300 MWc, confirmant la compétitivité et l’attractivité des projets photovoltaïques en France. Les lauréats couvrent une diversité de profils, allant des petites entreprises aux grands acteurs de l’énergie, et concernent des installations sur différents types de bâtiments. Ces projets contribueront à augmenter la part des énergies renouvelables dans le mix électrique français, conformément aux engagements pris dans le cadre de la Loi Énergie-Climat.
Le tarif moyen attribué lors de cette période reflète une baisse continue des coûts de production de l’énergie solaire, rendue possible par les progrès technologiques et l’optimisation des chaînes de valeur. Bien que le détail des tarifs ne soit pas entièrement public, cette tendance confirme la compétitivité croissante du photovoltaïque par rapport aux énergies fossiles. Selon les estimations, les projets lauréats généreront des investissements significatifs, créant des emplois locaux dans les domaines de l’installation, de la maintenance et de la fabrication. Pour des données actualisées sur les coûts du solaire, reportez-vous aux rapports de l’Agence internationale de l’énergie.
Les résultats de cette onzième période renforcent la trajectoire de la France vers ses objectifs énergétiques et climatiques. Le développement du photovoltaïque sur bâtiment permet de valoriser des surfaces déjà artificialisées, limitant ainsi l’impact environnemental et préservant les espaces naturels. De plus, ces installations contribuent à sécuriser l’approvisionnement électrique, notamment lors des pics de consommation. En parallèle, elles participent à la sensibilisation des citoyens et des entreprises aux enjeux de la transition énergétique, en les associant directement à la production d’énergie renouvelable.
La réussite de cette période ouvre la voie à de futures éditions de l’appel d’offres PPE2 PV Bâtiment, avec des attentes encore plus élevées en matière d’innovation et d’efficacité. Les acteurs du secteur anticipent une augmentation des capacités allouées et une diversification des technologies, incluant par exemple le solaire intégré au bâti ou couplé à des systèmes de stockage. Ces évolutions s’accompagneront probablement d’un renforcement des critères environnementaux et sociaux, afin d’assurer une croissance durable du parc photovoltaïque français.
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